Ce que redoutent les entreprises américaines 🏛️
Un sondage récent mené auprès de 58 entreprises américaines révèle que 52 % d’entre elles s’attendent à un impact négatif des politiques de l’Union européenne si Donald Trump revient au pouvoir.
Ce qui préoccupe le plus 🧾
Pour 84 % des entreprises interrogées, les droits de douane et la politique commerciale restent les priorités absolues pour maintenir une coopération économique efficace entre l’Europe et les États-Unis.
L’impact potentiel sur l’économie européenne 📉
Si Donald Trump met en œuvre son programme de droits de douane à 60 % sur les produits chinois et à 20 % sur d'autres importations, les économistes estiment que cela pourrait entraîner une baisse du PIB de la zone euro d’environ 1 %.
Alors que l’économie européenne est actuellement projetée pour une croissance de 1 %, une telle mesure pourrait ramener la zone euro au bord de la récession.
Un contexte moins dramatique qu’en 2011 💡
Il est important de relativiser : cette contraction de 1 % du PIB serait nettement plus modérée que la baisse de 4,5 % observée pendant la crise de la dette souveraine de 2011. Le scénario d’un choc économique majeur semble donc peu probable à ce stade.
Derrière les nuages, quelques éclaircies possibles ☀️
Diversifier les débouchés commerciaux 🌐
Face à de potentielles tensions commerciales avec les États-Unis, les entreprises européennes pourraient accélérer leur ouverture vers d’autres marchés d’exportation, notamment en Asie, en Afrique ou en Amérique latine.
Produits à forte valeur ajoutée 🚗
Certains produits européens, comme les voitures de luxe allemandes, conservent une demande structurellement élevée. Cette stabilité de la demande pourrait amortir les effets négatifs de la hausse des tarifs douaniers.
Une opportunité monétaire 💱
Si les politiques protectionnistes de Trump provoquent une inflation aux États-Unis, la Réserve fédérale américaine pourrait être contrainte de maintenir des taux élevés. Cela exercerait une pression à la baisse sur l’euro, rendant les exportations européennes plus compétitives.
Une nouvelle crise pour la zone euro ? 🚨
Même si les tarifs douaniers pourraient augmenter les coûts d’emprunt pour certains États très endettés, les économistes s’accordent à dire que cet impact serait modéré, de quelques points de base seulement. Il ne s’agit pas d’un risque systémique comparable à celui de la crise souveraine européenne de 2011.
État des marchés et perspectives à venir 📊
Actuellement, les investisseurs continuent de parier sur la résilience de l’économie américaine. En revanche, les perspectives pour l’Europe sont plus sombres, en raison de la stagnation économique et de l’instabilité politique dans certains pays clés.
Mais des cartes à jouer pour l’Europe 🃏
Les valorisations boursières européennes, souvent jugées modestes, pourraient bénéficier de politiques monétaires plus souples qu’aux États-Unis. Cela créerait un environnement favorable à moyen terme, à condition de saisir les bonnes opportunités sectorielles.
Conclusion : prudence, mais pas de panique 🧭
L’Europe ne doit pas sous-estimer les conséquences potentielles d’un second mandat de Trump, notamment sur le plan commercial. Mais les risques semblent aujourd’hui contenus, avec des leviers de résilience identifiables.
Chez Evvest, nous recommandons de rester attentifs aux évolutions géopolitiques tout en conservant une allocation internationale et diversifiée. Des ajustements tactiques pourront être faits selon la tournure des événements, mais sans céder à l’alarmisme.
Investir peut engendrer des risques de pertes de capital.
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